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Le Brésil autrement

"L'art est un vecteur qui permet d'apprendre avcec le coeur"

Découvrir l’univers culturel populaire brésilien du Pernambuco  ainsi que la transposition des rythmes afro-brésiliens avec  Mestre Letho Nascimento, Anaïs de Lattre David.

Le projet « Brésil autrement » est né de l’envie de faire découvrir le Brésil  dans sa pluralité tant culturelle qu’historique, au-delà des stéréotypes. Un  mélange de traditions, de modernité, de carnavals et de cultures populaires et  sacrées. Une transmission de valeurs en vue d’un processus collectif, l’ouverture  aux cultures du monde, la compréhension, la relation à l’autre, l’écoute, l’éveil, 

grâce au vecteur artistique.

  • Publics 

Tous publics. Possibilité d’ adaptation à  des ensembles spécifiques ( orchestre, chorale, ensemble à vents, ensemble de  percussion, musique de chambre, initiations, danse et théâtre)

  • Matériel 

Instruments et costumes traditionnels apportés par les artistes.  

  • Type d’ateliers 

Cycles de 6 à 10 séances ou sous forme de résidence.

  • Restitution 

Représentation publique à définir avec la structure associée (dans les locaux  ou « hors les murs »). 

Etapes du projet et principaux axes pédagogiques :

  • Le conte : permet d'aborder l'histoire du maracatu en lien avec l'esclavage mais  aussi des racines indiennes natives du Brésil et européennes.  

  • La pratique rythmique : posture, jeu, écoute, découverte des instruments  associés. Travail sur l’imbrication entre le corps et à la voix, très présents dans la culture du maracatu basque Virado. Apprendre la technique du maracatu : la posture, la tenue de baguettes et le travail dans l’espace avec l’instrument. Travail  sur la dynamique, la perception du temps et des cycles.

 

  • La transposition et le répertoire : transposition des rythmes issus du  Candomblé sur d’autres instruments non-traditionnels. (Rythmique afro-brésilienne,  fondement de la culture du Maracatu et d’une immense partie des musiques et  

danses populaires du Brésil) Identification des différents répertoires du maracatu et  leur « baques » (rythmes) spécifiques et leur transposition possible vers les rythmes  afro-brésiliens. 

  • Les chants: à travers l'apprentissage de "toadas" et chants sacrés (en portugais  et yoruba) 

  • Pratique de la danse : découverte de plusieurs types de danses : frévo, coco, maracatu etc…

Etirement et/ou jeux corporels pour appréhender son corps  et sa relation à l’autre. Apprentissage des pas à travers l'écoute musicale et évolution  dans l’espace, comprendre le mouvement et les enchaînements. Expérimentation  

pour soi et en groupe et improvisation. 

Pratique de la déambulation carnavalesque.  

Mise en place d'une pièce dansée en interaction avec les musiciens et les comédiens ? en fonction du  projet.  

 

  • Travail en collaboration avec les autres classes : travail avec les  professeurs, avec les différents ensembles déjà présents en conservatoire.  Arrangements pour des formations très diverses (percussions, cuivres, cordes et bois)  

  • Assimilation et mémorisation des repères d’écoute: travail  sur la mémoire par le biais de la transmission orale. Comprendre la gestuelle du chef  d’orchestre et se situer parmi les différents constituants du groupe.

L'art populaire et traditionnel au Pernambuco  (Nordeste du Brésil) 

Dans l’État du Pernambuco, au Nordeste du Brésil, les manifestations  artistiques occupent et rythment les villes et les campagnes tout au long de l’année. Le  carnaval - qui en est la manifestation la plus retentissante est aussi le déploiement social et  culturel de la « vivência » (de la « vivance », du vivre ensemble) qui a su résister et continuer  d'exister dans l’espace public, même au temps de la dictature et du syncrétisme.  

Le Pernambuco est une région située au nord-est du Brésil, et Recife en est sa  capitale. Elle tient son nom de la barrière de récifs visible dans le littoral de Pernambuco.  Olinda, avec son centre historique marqué par la colonisation portugaise, est classé  patrimoine mondial de Unesco depuis 1982. Cette région a pu prospérer grâce à la culture de  la canne à sucre à travers l’esclavage (initié par les portugais) des amérindiens et ensuite à  travers la traite des noirs venus d’Afrique pendant plus de 2 siècle ente la fin du XVIe siècle au  milieu du XIXe siècle. Issu de ce métissage, le Pernambuco est devenu le berceau d’une  multitude de rythmes et de danses tels que le maracatu baque virado que nous proposons  d’aborder entre autres.

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